Le chainage de la dalle et des renforts pour dalle en béton armé
Avant de remplir le hérisson de cailloux, j’ai préféré mettre en place le chainage sur lequel sera soudé le treillis de la dalle béton.
Le chainage (3 ronds de 8mm assemblé) fait le tour des fondations sur les parpaings, derrière la brique de 10 cm de haut.
J’ai également positionné la ferraille à chainage sur les renforts.
Ces ferrailles sont reliées par soudure au ferraillage qui remonte des semelles dans les blocs à poteaux, voir photo ci-contre.
Attention au niveau final du béton
Il faut faire attention à ne pas laisser dépasser les ferrailles du dessus de la brique, cette dernière nous donne le niveau du béton à venir. Par endroits j’ai dû écraser un peu la ferraille de chainage (où j’ai rattrapé le niveau grâce à la coupe des briques).
Sur la photo de droite, on peut y voir un poteau qui lui aussi sera solidaire de la structure. Ce poteau est situé sur la future terrasse, en prévision de soutient d’une pergolas ou autre.
Je reviens sur ce point que certain trouverons exagéré mais je souhaite vraiment que l’ensemble du ferraillage et du béton ne fassent qu’un une fois terminé. Si il doit y avoir glissement de terrain la maison partira d’un bloc et pas en petit morceaux. Je bâtie une maison à ossature bois mais j’aurais très bien pus bâtir trois étages en dur sur ces fondations en béton armé 😉
Sur cette dernière photo, le chainage terminé et le deuxième poteau de la terrasse. Vous pouvez constater, que toute les ferrailles sont assemblées par soudure aux ferrailles qui remontent des semelles.
Il ne reste plus qu’à placer les évacuations, remplir le hérisson de cailloux, mettre un plastique, l’isolant, placer et souder le treillis, bétonner la dalle, monter les murs, la charpente…
C’est presque fini 🙂
Si vous vous lancer dans un chantier de construction, ne baissez jamais les bras. Il y a des moments de fatigues, de stress, des galères en pagailles mais cela vaut vraiment la peine…
Car on est jamais mieux servi que par soi-même.